Les Francas promeuvent l'alliance des centres de loisirs et des espaces de culture
Paru dans Périscolaire, Culture le jeudi 08 juillet 2021.
"Tout projet politique local doit avoir une dimension éducative et une dimension culturelle intimement mêlées", estiment les Francas. Le mouvement d'éducation populaire publie, en ces temps de déconfinement et de vacances, sous le titre "aux œuvres citoyen·nes !", une contribution pour inviter "tous les espaces éducatifs et en particulier les centres de loisirs, à retourner dans les espaces de cultures (théâtres, cinémas, musées, monuments, festivals, sites patrimoniaux et jardins, médiathèques, observatoires et centres scientifiques, muséums...)" et réciproquement les lieux de culture "à faire une place de choix" aux enfants et adolescent.e.s qui fréquentent ces "espaces éducatifs".
C'est que, "malgré nous, nous avons expérimenté ce que pourrait être un monde sans accès à la culture" et que "le concept de santé culturelle réclamant l’éveil pour tous pour lutter dès la petite enfance contre les inégalités et les exclusions, n’a peut-être jamais été autant éprouvé..."
La loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) prévoyant que la responsabilité en matière culturelle est "exercée conjointement par les collectivités territoriales et l’État", les Francas invitent les pouvoirs publics à tous les niveaux à "prêter attention à l’alliance de ces deux champs d’interventions" et ils insistent sur le terme d' "alliance" qu'ils préfèrent à "partenariat" : "Il a un sens plus fort, car il suppose un engagement plus profond, une collaboration moins ponctuelle et davantage inscrite dans le temps long."
Les Francas ajoutent que les centres de loisirs éducatifs "permettent la mise en place de projets culturels dont les formes sont diverses : ateliers de pratique artistique, découverte d’œuvres, visite de lieux de diffusion, rencontre et/ou collaboration avec des artistes et des compagnies, réalisation d’expositions...", autant de projets qui permettent aux enfants et aux jeunes "d’exprimer leurs émotions, leur ressenti par rapport aux œuvres, mais aussi d’entendre ceux de leurs camarades".
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