Comme l'UNSA éducation, le SGEN et la FEP-CFDT appellent à la grève le 1er février. Le point sur les appels
Paru dans Scolaire le lundi 29 janvier 2024.
Le SGEN-CFDT et la FEP-CFDT appellent à la grève pour le 1er février, tout comme l'ont fait le SE (le syndicat des enseignants) et sa fédération, l'UNSA Education. Toutefois, comme le SE, le SGEN et la FEP ne citent pas explicitement dans leur communiqué l'appel à la grève lancé par les syndicats de la FSU, la FNEC FP-FO, la CGT Educ’Action et SUD éducation avant les vacances de Noël, mais ont finalement signé un communiqué commun UNSA Éducation, FSU, SGEN-CFDT, SUD éducation, CGT éduc'action. Le SNALC appelle lui-aussi à la grève, mais uniquement sur la réforme de la voie professionnelle.
A noter que le SNEC-CFTC, le syndicat de l'enseignement chrétien, appelle à la grève. Ses revendications portent essentiellement sur les moyens, les salaires, les conditions de travail, mais aussi sur "un arrêt de la réforme en lycée professionnel pour la rentrée 2024". En revanche le SPELC n'appelle pas à la grève même si "les syndicats locaux vont mener diverses actions de protestation car la grogne est bien réelle".
Le SNCL qui n'appelle pas à la grève et qui "avait salué les annonces de Gabriel Attal, dévoilant un 'Choc des savoirs' et notamment la création de groupes de niveaux", "comprend la colère des équipes pédagogiques", la réforme représentant "un casse-tête organisationnel, du travail supplémentaire pour les professeurs, et appe(lant) donc des moyens supplémentaires considérables pour l’organiser et le rémunérer".
A noter que les syndicats d'inspecteurs de l'UNSA (SI.EN et SNIA-IPR), le syndicat FSU (le SUI) et le "secteur IEN" de FO se joignent aux appels de leurs fédérations.
Le SGEN-CFDT demande des moyens et refuse "l’école du tri et de la stigmatisation des élèves qui rencontrent des difficultés d’apprentissage", "les mesures du 'choc des savoirs ' et les groupes de niveau au collège". Il dénonce "l’absence de réponse aux difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de l’école inclusive" et "le dénigrement de l’école, de ses personnels". Son homologue de l'enseignement privé dénonce "des rémunérations en berne, un pouvoir d’achat en baisse, des conditions de travail très dégradées, des réformes conservatrices menées sans concertationet sans bilan" et appelle à "participer aux manifestations organisées par l’intersyndicale sur l’ensemble du territoire".
Sur l'appel à la grève intersyndical, voir ToutEduc ici, sur l'appel à la grève du SE-UNSA ici,