FCPE : changement à la co-présidence, mais la ligne ne change pas
Paru dans Scolaire le mardi 06 juillet 2021.
À l’issue du congrès national à Albi, la FCPE a renouvelé son bureau qui compte deux co-présidentes, Carla Dugault (reconduite) et Nageate Belahcen (présidente de la FCPE Val-de-Marne), un vice-président, Moulay Driss El Alaoui, un secrétaire général : Eric Labastie, deux secrétaires générales adjointes, Karine Aulier et Carole Thobor, une trésorière, Laetitia Siccardi, un trésorier adjoint, Samir Alioua.
Rodrigo Arenas reste porte-parole de la fédération de parents d'élèves "aussi longtemps que le bureau le jugera utile", indique-t-il à ToutEduc. Il ajoute qu'il s'applique à lui-même le principe de non-cumul des mandats dans le temps, mais que la ligne de la FCPE ne connaît pas "d'inflexion", il s'agit toujours de "défendre les droits de tous les parents", il insiste sur le "tous".
Avec les adhérents présents lors du congrès à Albi, avec une cinquantaine de lycéens et l'aide de l'association The Possible, a été rédigé un manifeste qui définit ce que doit être "une école vivante, ouverte, inclusive", dans une perspective "républicaine, laïque et humaniste". Cette école doit notamment développer "le sens critique, l’esprit d’initiative et le goût de l’expérimentation", encourager "la prise de risques, la confrontation aux incertitudes et l’acceptation de l’erreur", valoriser "toutes les formes d’intelligence". Il s'agit aussi de "lutter contre toutes les formes de maltraitances" et de "faire vivre la citoyenneté et l’esprit civique", de transmettre "les fondements d’une culture générale commune", de valoriser "la capacité à coopérer", de respecter les rythmes des enfants, l'école constituant un "cadre protecteur", "un havre de paix", qui travaille avec les organisations spécialisées "sur les discriminations, le handicap, la prévention des abus sexuels et du harcèlement"... "L’école peut et doit être le lieu par excellence où s’inventent les modalités du vivre-ensemble et se forgent les outils de la paix et du développement de la société", elle doit être conçue comme un "bien commun", "au milieu de la cité"... (le manifeste ici)