Trop d'enseignants le sont faute de pouvoir changer de métier (collectif "Nos services publics")
Paru dans Scolaire le vendredi 24 septembre 2021.
Le secteur de l’Education nationale "est particulièrement marqué par la perte de sens" estime le collectif "Nos services publics" au vu des réponses de 1 190 répondants de ce secteurs, sur un total de 4 555 agents des services publics qui ont répondu à un questionnaire en ligne. Sans prétendre être représentatif, il témoigne de différences avec les autres secteurs.
Les personnels de l'Education nationale, pour l'essentiel des enseignants, sont plus nombreux à avoir rejoint le service public par attrait pour le métier que les fonctionnaires hors éducation nationale (65 % contre 44 %), mais ils citent moins souvent “l’intérêt de la mission qui leur est confiée” comme un motif pour y rester (46 % contre 51 %). C'est plus souvent parce qu'ils rencontrent des difficultés à changer de métier (52 % contre 31 %) que pour les conditions de travail, la rémunération ou les opportunités de carrière qui sont de deux à cinq fois moins souvent citées comme motifs pour rester. "La fréquence de la perte de sens est également plus élevée au sein de l’Education nationale : 43 % déclarent être confrontés 'très fréquemment' à un sentiment d’absurdité, contre 27 % parmi le total des personnes interrogées hors éducation nationale."
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