Baccalauréat : le SGEN demande un aménagement immédiat et une réforme à moyen terme
Paru dans Scolaire le mardi 11 janvier 2022.
"Les examens scolaires seront une fois de plus impactés par la pandémie" constate le SGEN-CFDT qui ajoute que "c’est la majorité des élèves qui sera concernée pour cette session 2022, comme en 2020 et 2021, et (que) le problème se posera quelle que soit la date des épreuves programmées". L'organisation syndicale constate que "les élèves et leurs enseignant.es s’épuisent à vouloir terminer des programmes impossibles à traiter dans les délais impartis", que les risques psycho-sociaux "qui en résultent ne sont pas acceptables".
Elle demande donc "la réunion en urgence des comités de suivi de la réforme du bac et du lycée et de la réforme de la voie professionnelle", considérant qu'une "concertation doit s’ouvrir dans les jours qui viennent sur les nécessaires adaptations à mettre en œuvre".
Mais elle demande également à ce que soit envisagé le moyen et le long terme après quatre années, si on compte 2019 et les perturbations de l'examen cette année là, de difficultés pour la mise en oeuvre de la réforme du baccalauréat. Le SGEN évoque "l’épuisement d’un modèle" et rappelle que, dès 2018, il avait proposé une autre réforme du lycée et de l'examen. Les élèves auraient choisi six modules semestriels de 4 h chacun, par exemple en seconde au premier semestre "maths niveau 1" et en terminale "maths niveau 2", auraient validé chacun de ces modules, mais n'auraient pas choisi les autres niveaux en mathématiques, préférant d'autres disciplines. Il aurait fallu, pour avoir le diplôme avoir validé un certain nombre de modules librement choisis, mais un minimum commun devait être envisagé.
Le site du SGEN en 2018 ici