Le ministre doit reconnaître le rôle des CPE, estime le SE-UNSA
Paru dans Scolaire le mardi 19 décembre 2023.
Le SE demande" un CPE supplémentaire à partir de 400 élèves et à compter de 250 élèves en éducation prioritaire", ainsi qu’un nombre suffisant de CPE remplaçants. Le syndicat UNSA des enseignants adresse en ce sens une lettre ouverte au ministre de l'Education nationale dans laquelle il constate que les conseillers principaux d'éducation sont "systématiquement oubliés dans les communications ministérielles" alors qu'ils sont "en première ligne de la lutte contre le harcèlement" et parmi "les acteurs du respect des valeurs de la République et de la laïcité".
"Encore une fois, les CPE n’ont pas été destinataires de la dernière lettre du ministre concernant les annonces relatives au choc des savoirs, adressée aux seuls enseignants" et lors de l'hommage à Dominique Bernard, "ils ont été relégués à des fonctions d’accueil des élèves et n’ont pas été associés à la réflexion générale". Ils sont en revanche référents Harcèlement, référents pHARe, référents Secourisme et santé mentale, mais ils sont exclus de la plupart des "briques" du Pacte "car ils ne peuvent pas effectuer d’heures supplémentaires".
Selon l'organisation syndicale, ils "sont à bout de souffle et désabusés, ils ne peuvent plus supporter "cette sensation d’être invisibles alors que leur conscience professionnelle les pousse à effectuer sans cesse des heures supplémentaires non rémunérées et non récupérables. Pour le SE-Unsa, il est urgent que le ministère prenne des engagements sur l’attractivité du métier de CPE qui passe par une reconnaissance, visible de tous, des personnels qui l’exercent au quotidien."